Le départ

Nous sommes partis à 9h. Dans le car, nous avons vu la statue du pape Urbain II à Châtillon sur Marne.

Nous avons vu des vignes tout au long du trajet. Nous sommes passés au dessus de la Marne sur un grand pont, nous avons vu des champs de colza. Nous sommes arrivés à dix heures moins le quart.

Nous avons vu une belle maison champenoise, une ancienne maison champenoise.

Les gens étaient petits et les portes aussi.

La chaise à trou servait de toilettes pour les enfants et les parents.

Les jouets étaient en bois, et rarement en fer. L’eau sale était donnée aux cochons.

Le grenier était petit et sombre.

Il y avait des pièges et de la peau de lapin.

On était dans l’école 1900, il y avait des cartes accrochées sur les murs. Les tables étaient tout en bois. Les encriers étaient à droite. Il y avait des sous-mains pour protéger les tables. On obligeait les enfants à écrire de la main droite parce qu’on disait que la main gauche était la main du diable. A la fin de la journée, celui qui avait mal travaillé, avait le bonnet d’âne et tout le monde pouvait rigoler. Le maître avaient deux bureaux, un pour corriger les enfants et le deuxième pour la mairie, car il faisait aussi le travail de secrétaire de mairie.

Dans le temps, on utilisait des bouliers pour compter.

Chaque jour, la maîtresse écrivait la morale au tableau.

Les enfants portaient des manteaux sans manches ni poches avec un béret noir.

Quand on avait de mauvaises notes, on revenait avec un bonnet d’âne.

En 1900, on écrivait à la plume.

La main gauche, c’était la main du diable car l’encrier était à droite et avec la main gauche, on salissait ce que l’on écrivait.

L’encre était de couleur sombre ( violette, noire ou grise).

Les blouses étaient sombres, pour que les taches ne se voient pas sur les blouses noires ou grises.

Moi, je trouve cela difficile d’écrire à la plume (Camille)

Moi, je ne préfère pas être dans cette école (Amandine)

Je préfère écrire à la plume (Steven)

On a joué à saute-mouton.

Il y avait de gros rochers, on a joué dessus. On s’amusait bien entre nous. Il y avait les deux maîtresses qui elles aussi mangeaient bien.

Grégoire, Alicia et Mariam ont mangé des chips et un sandwich.

Steven se mettait accroupi et mangeait son sandwich en faisant une grimace.

Puis nous sommes allés faire une promenade à pied.

Nous étions dans la plus grande calèche du monde.

Mais non! On rigole, c’était la plus grande calèche d’Œuilly et on était tiré par Justine et Jasmine. Les messieurs nous ont expliqué comment étaient les villages, les statues, les calèches et pourquoi les juments étaient accrochées ainsi. On a changé de place pour que tout le monde soit assis près des fenêtres.

Mais Justine était un peu agitée ce jour-là.

Au devant de la calèche, il y avait des petites roues et à l’arrière des grandes roues.

Elles étaient accrochées ensemble pour aller à la même vitesse.

On a fait une promenade en calèche tirée par deux juments au bord du lac, nous sommes passés au dessus de la Marne.

On a fait l’aller-retour.

Les juments s’appelaient Jasmine et Justine. Elles avaient 5 ans.

On les a caressées. Elles étaient accrochées toutes les deux avec des chaînes.

Nous sommes repartis à 15h30. Nous avons vu la statue du pape Urbain II à Châtillon sur Marne.

Nous avons lu et discuté dans le bus. Et quand nous sommes revenus à l'école, la maîtresse nous a demandé de nous taire pour avoir des ballons gonflables. Et nous avons repris le car pour aller chez nous.